S. m. (Chasse aux oiseaux) cette chasse aux oiseaux se fait en automne, dès la pointe du jour, ou demi-heure avant le coucher du soleil. On coupe le jeune bois des branches d'un arbre ; on fait des entailles sur ces branches pour mettre des gluaux ; ensuite trente ou quarante pas autour de cet arbre, on coupe le bois taillis ; on fait une loge sous l'arbre où sont tendus les gluaux ; on s'y cache, et on y contrefait le cri de la femelle du hibou avec une certaine herbe qu'on tient entre les deux pouces, et qu'on applique entre les deux lèvres, en poussant son vent, et en les poussant l'une contre l'autre. Les oiseaux qui entendent ce cri qui contrefait celui de la femelle du hibou, s'amusent autour de l'arbre où l'on est caché, et se viennent le plus souvent percher sur l'arbre où sont tendus les gluaux ; ils s'engluent les ailes, ils tombent à terre, et on les prend. Ruses innocentes, liv. II. ch. 17. 18 et 19.
S. m. (Chirurgie) choc plus ou moins violent d'un corps qui nous frappe, ou contre lequel nous allons heurter.
Il en résulte toujours que les coups un peu considérables affoiblissent et quelquefois détruisent le ressort des vaisseaux ou les divisent. Lorsque le ressort des vaisseaux est diminué ou perdu, le mouvement progressif des fluides qui y sont contenus s'y fait lentement, ou ne s'y fait point ; parce que les solides n'ont plus la force de les pousser. Lorsque les vaisseaux sont divisés, les fluides s'épanchent dans leurs interstices, ou dans quelque cavité. Lire la suite...